« À quoi servent les livres s’ils ne ramènent pas vers la vie, s’ils ne parviennent pas à nous y faire boire avec plus d’avidité ? » Henry Miller
Vous êtes-vous déjà retrouvé dévorant un livre avec une impétuosité telle que vous en avez oublié de manger ou de dormir ?
D’après une étude de neuroscientifiques de l’université de Californie publiée dans The journal of neurosciences[1], le cerveau fonctionne de la même manière selon qu’il reçoit un message lu ou entendu. Il ne fait donc aucune différence entre le concret, le virtuel ou l’imaginaire. Une condition toutefois : il faut que ce soit bien réalisé !
Avant de devenir écrivains, nombre de romanciers ont d’abord été des lecteurs passionnés. Plonger dans une histoire fantastique, criminelle ou intrigante dirige l’attention dans une fiction qui va procurer des émotions. Et elles sont bien réelles : on va pleurer de tristesse, ressentir un amour exaltant ou une véritable terreur selon le style choisi.
L’écrivain prend donc un plaisir à bouleverser le lecteur ou lui donner matière à réflexion. Il va d’abord puiser en lui-même, dans ses expériences, ses compréhensions, son imaginaire, ses rêves.
Ensuite, il va se conformer à différentes techniques d’écriture, obéir à certaines étapes de récits, établir son plan, et bien construire la psychologie de ses personnages. Ne vous méprenez pas : parvenir à magnifier un texte, cela demande beaucoup de travail, de recherches, d’essais… Mais c’est dans ses efforts que l’écrivain atteint le bonheur. Réussir à immerger un lecteur dans une fiction et lui procurer des frissons est le signe que l’histoire a bien été façonnée.
Voir un enfant dans une librairie, assis dans un coin à l’abri des regards, un livre ouvert sur ses genoux oublier l’endroit dans lequel il se trouve est une grande distinction pour un auteur ! Savoir qu’une lectrice a omis de sortir à sa station de train, car elle allait comprendre le secret recherché par le héros est pour le romancier comparable au trophée remporté lors d’une compétition d’endurance. Apercevoir un homme écraser discrètement une larme parce qu’il a ressenti une bouffée de tendresse est la récompense à tous les efforts.
Et cette gratification n’est possible que parce que l’auteur a travaillé sur son idée : trouver le mot juste, la description idéale, le style fluide pour prendre le lecteur par la main et l’accompagner dans les méandres d’une histoire merveilleuse. Combien de temps un écrivain aura-t-il passé à corriger et remodeler le récit afin qu’il soit vraisemblable ? Sans compter les recherches multiples en bibliothèque et sur Internet pour coller à la réalité.
Écrire pour le plaisir, c’est offrir aux lecteurs un bout de son univers, livrer une part de son âme, insuffler de la magie aux mots.
Les éditions Laurenn Tainders proposent aux enfants, aux femmes et aux hommes des histoires qui font rire, pleurer, s’indigner, se réjouir, se questionner.
Et elles le font avec une jubilation immense !
[1] https://www.jneurosci.org/content/early/2019/08/16/JNEUROSCI.0675-19.2019